Publié le 14 mai 2020
Merci Coralie !
Parce que le réseau des GRETA existe grâce à ses équipes, découvrez les portraits de ceux qui vous accompagnent sur la voie de la formation.
Aujourd’hui, c’est Coralie, assistante de gestion au Greta du Val d’Allier qui nous fait découvrir son métier et son quotidien !
Un parcours professionnel issu de la voie professionnelle Mon parcours professionnel porte bien son nom car il est un pur produit de la voie professionnelle : BEP Vente Action Marchande en poche j’ai poursuivi ma scolarité par un bac pro Service Accueil Secrétariat puis un BTS Assistant de direction. J’ai connu ma première expérience professionnelle dans une petite entreprise de transport où j’ai pu développer mes connaissances en secrétariat, comptabilité, ressources humaines. En 2013, j’ai intégré le Greta du Val d’Allier comme assistante pédagogique en charge des formations générales et tertiaires, Français Langues Étrangères, Bilans de Compétences, Validation des Acquis d’Expériences. En 2016, mes missions ont évolué vers mon poste actuel d’assistante de gestion au siège du Greta du Val d’Allier. Mon métier d’assistante de gestion au Greta du Val d’Allier… de la gestion mais pas que ! Variété des missions, polyvalence caractérisent mon quotidien avec la gestion administrative des ressources humaines, le contrôle de gestion, la coordination entre les équipes administratives et la communication interne. Assistante qualité, je suis très investie dans la démarche de labellisation du Greta en assurant le lien entre les différents acteurs mais également le suivi de la partie « gestion documentaire ».
Confinée depuis le 17 mars… : télétravail mais pas que… A la maison avec mes 2 enfants de 4 ans et 9 ans, je m’attache à maintenir un rythme de travail le plus proche possible d’un rythme dit « normal ». Néanmoins, en parallèle de mon travail, je dois aussi assurer le quotidien des enfants et me transformer en maitresse d’école, ATSEM, nounou, animatrice, cuisinière : un défi au quotidien ! Le confinement : s’approprier de nouvelles méthodes de travail Ce confinement inattendu nous a obligé à nous organiser différemment. La distanciation est le premier facteur à appréhender. J’ai l’habitude de travailler avec mes deux collègues dans un bureau, et d’avoir toute ma documentation à portée de main. Le Greta a la chance d’être implanté dans un établissement en avance numériquement. J’ai pu avoir accès à l’ensemble de mon environnement de travail directement sur mon ordinateur portable. Le télétravail : des plus… et des moins ! La prise en main de mon ordinateur à distance, m’a permis de ne pas changer mes pratiques professionnelles et surtout de ne pas prendre de retard sur l’ensemble des dossiers à traiter et ce d’autant que je bénéficie d’un écran d’ordinateur qui améliore grandement mon confort de travail. De plus l’utilisation de la visioconférence permet de garder un lien social plus proche avec les collègues que le téléphone. Cependant, le lien social avec les collègues me manque. De plus, certains dossiers ne sont pas numériques, et donc difficiles d’accès. Enfin, un certain nombre de tâches (archivage, mandats…) ne peuvent être effectuées à distance, il faut donc reporter toute cette partie à notre retour sur site. Et pour finir, la baisse des activités fait que malgré mes autres occupations, le temps reste long. Une période pour se découvrir des talents et développer certaines qualités ! J’ai profité de cette période pour me lancer dans la cuisine ! Et notamment les défis culinaires du Greta proposés par l’une de nos collègues. Les résultats sont publiés sur notre page Facebook ! J’ai également apprécié de faire des activités avec mes enfants : créations pour Pâques, déco, activités manuelles, chose que je fais peu… et qui m’ont permis de développer ma patience !!! Une période qui nous a permis de nous recentrer sur l’essentiel ! Cette longue période de confinement m’a permis de mettre en avant les petites choses de la vie qui sont pourtant importantes (famille, promenades, amis, collègues…). Ce qui m’a le plus manqué ? Ne pas pouvoir rendre visite à mes parents, et profiter de la liberté des grands espaces naturels. Mais il faut voir cette période de façon positive. C’est une occasion de nous recentrer sur les choses essentielles de la vie. Nous en sortirons changés même si nous savons que le chemin pour un retour à une vie normale est encore très long.